C’est cela l’axe majeur de ma recherche.
Chaque nouvelle œuvre est l’ouverture d’une porte
qui laisse entrevoir l’équilibre du monde.
Mes peintures agissent sur la sensation du réel
et doivent être perçues comme un marqueur
de l’universel dans un espace qui aujourd’hui
se referme sur l’homme et son destin.
Ces couleurs, ces lignes, ces tensions déstabilisent
l’ordre visuel établi par les pouvoirs politiques
et économiques, bousculent le réel dans tout
ce qu’il a de faux-semblants et de vrais mensonges.
Chaque objet, chaque œuvre agit dans son
environnement comme une preuve de l’universel
de l’humanité et de notre appartenance.
L’image bien sage, celle que l’on attendait,
où l’on croit se reconnaître, n’est pas là ;
celle qui nous agresse ou nous éblouit
par sa brillance ou sa violence, non plus.
Ouvrez la porte avec moi et exprimez,
vous aussi, votre espérance.
Jean-Pierre Petit, 24 octobre 2016