L’écriture du vivant

Ecrire ou peindre la trame du vivant,
décrire ou écrire l’arbre de vie
qui pousse en nous et dans tout l’univers,
dessiner le destin
en voulant croire à cette destinée,
à cette œuvre dessinée
qui vient au bout de mon pinceau,
qui suit la ligne tracée
sur la feuille blanche de nos vies,
qui voit les couleurs lumineuses de l’espoir
se fondre dans les nuages de nos pensées.
J’écris à Renée,
le bonheur qu’elle a entrouvert pour moi
en me montrant le chemin de la création,
le chemin des étoiles.
J’écris à mon grand-père
et à son ami Louis Guilloux
qui furent les combattants
de l’espérance pour nombre de réfugiés.
J’écris et je dessine encore et toujours
dans l’espoir d’une humanité plus heureuse,
celle qu’espéraient tant Louis Guilloux et ses amis.

[Jean-Pierre Petit. 2018. Le Légué Saint-Brieuc]